Le Premier ministre de la RDC Judith Suminwa a rendu publique la composition de son deuxième gouvernement.
Cette nouvelle équipe conserve une large part de continuité avec la précédente, tout en procédant à quelques ajustements et en intégrant de nouveaux profils dans plusieurs ministères.

Continuité chez les vice-premiers ministres
Chez les vice-premiers ministres, la continuité domine.
Jacquemain Shabani (Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières), Jean-Pierre Bemba (Transports et voies de communication), Guy Kabombo (Défense nationale et anciens combattants), Daniel Mukoko Samba (Économie nationale) et Jean-Pierre Lihau (Fonction publique) conservent leurs fonctions.
La nouveauté à ce niveau vient de l’entrée d’Adolphe Muzito, désormais chargé du Budget. Ce portefeuille était auparavant confié à Aimé Boji, aujourd’hui repositionné au ministère de l’Industrie.
Changements de postes au sein du gouvernement
La nouvelle configuration s’accompagne d’une redistribution de plusieurs portefeuilles. Ève Bazaïba Masudi passe de l’Environnement aux Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale. Muhindo Nzangi Butondo quitte le Développement rural pour piloter l’Agriculture et la Sécurité alimentaire. Aimé Boji prend l’Industrie, tandis qu’Acacia Bandubola passe des Affaires foncières aux Hydrocarbures.
Alexis Gisaro, auparavant aux Infrastructures, prend la tête de l’Urbanisme et de l’Habitat. Jean-Lucien Bussa, ex-ministre du Portefeuille, dirige désormais l’Aménagement du territoire. Ces mouvements montrent une nouvelle répartition des rôles, tout en maintenant les mêmes personnalités au sein de l’équipe.
Nouveaux visages et portefeuilles élargis
Plusieurs nouveaux ministres font leur entrée dans l’exécutif. On retrouve Guillaume Ngefa (Justice), Marie Nyange Ndambo (Environnement), Julie Mbuyi Shiku (Portefeuille), Justin Kalumba (Entrepreneuriat et PME), Ferdinand Massamba (Emploi), Micheline Ombaye Kalama (Genre et Famille), Grâce Emie Kutino (Jeunesse) et Floribert Anzulini (Intégration régionale).
Parmi ces nouveaux entrants figure également le sénateur José Mpanda, désormais ministre des Postes et Télécommunications, ainsi que Oneige Nsele, qui passe de vice-ministre des Finances à ministre des Affaires foncières.
Ces nominations traduisent un élargissement des portefeuilles et une prise en compte accrue de thèmes tels que l’entrepreneuriat, l’inclusion sociale et l’économie verte.
Promotions
Certaines figures montent en responsabilité. Marc Ekila est promu ministre d’État, chargé de la Formation professionnelle. Raïssa Malu Dinanga voit son ministère évoluer vers l’Éducation et la Nouvelle citoyenneté. Samuel Mbemba Kabuya, ancien vice-ministre de la Justice, prend la tête du ministère des Droits humains.Ces promotions s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle configuration gouvernementale.
Ministres délégués et vice-ministres
Des ministres délégués continueront d’appuyer les titulaires dans des domaines précis : diaspora, économie du climat, personnes vivant avec handicap, anciens combattants…
Chez les vice-ministres, plusieurs reconductions sont confirmées, notamment Élysée Bokumwana, Eugénie Tshiela et Gracia Yamba.
De nouvelles figures apparaissent également, comme Théodore Kazadi à l’Éducation nationale.
Conclusion
La composition du gouvernement Suminwa II reflète des choix qui relèvent de la discrétion exclusive du chef de l’État, seul à même d’apprécier les priorités et équilibres nécessaires à la conduite de l’action gouvernementale.
Entre maintien de profils, réorganisation de portefeuilles et intégration de nouveaux membres, cette équipe s’inscrit dans une logique connue du seul Président de la République, interprétée à la lumière de sa vision et des attentes du moment.




